Biographie

Né à Tours, Jérôme Touzalin fit ses études à Châtellerault avant de « monter » à Paris où très vite il fréquente les milieux du journalisme et du théâtre. Il y rencontre l'académicien Thierry Maulnier et l'écrivain Paul Guimard (Les Choses de la vie) qui l'encouragent vivement à écrire. Jérôme Touzalin commence par publier quelques nouvelles, puis, très vite, c'est l'écriture du théâtre qui le retient. France-Culture et France-Inter s'intéressent à ses pièces avant qu'elles ne franchissent l'étape de la scène. Pourquoi le théâtre ? Parce que, comme le dit lui même l'auteur dans une interview : « A travers le théââtre, cette façon de reconstruire le temps et l'espace, de faire parler les hommes, il y a, sans conteste, une tentative de réconciliation avec la vie, son mystère et sa dimension sacrée. » Quel type de théâtre ? « Théâtre sur l'amitié, la vie, l'amour, le hasard, théâtre d'aujourd'hui, théââtre des destins troublés par ces vagues qui jettent, les uns contre les autres, des embruns qui enivrent d'un semblable parfum. Théâtre de ces situations où les sentiments, la sensualité, prennent le pas sur la morale. Théâtre où l'on sonde les cœurs et les âmes ». Ainsi que l'écrit C.Aumon dans La Nouvelle République. Théâtre du plaisir des mots : « L'amour est une drôle d'arithmétique où l'on poursuit le rêve de ne faire qu'un en étant deux, et où c'est en étant deux qu'on est le plus seul » « Un amant est un homme qui se cherche dans ses conquêtes, un mari est celui qui s'est trouvé en sa femme… hélas, il n'y est pas tout seul !  » « Une femme ne dit la vérité que dans les rares cas où un mensonge lui rendrait moins de service ». « Vieillir, c'est quand on commence à se regarder plus dans ses souvenirs que dans son miroir ».

Contact : touzalin@club-internet.fr

Distinctions

Prix Albert-Willmetz pour Mentir y'a qu'ça d'vrai ! (Lors de l'attribution du prix, la pièce portait le titre de Le Vrai du faux. Il a été changé pour Mentir y'a qu'ça d'vrai sur les cosneils du directeur du Théâtre du Palais royal).
Premier prix du Jury du Festival de théâtre de l'Eure, octobre 1998 pour Le Passager clandestin.